Padoue

Padova est une ville à l’architecture qui ressemble à celle de Bologne avec des passages ornés de nombreuses arches, sauf qu’elles ne sont pas en pierre rouge. Les rues et les places publiques sont très belles et étonnamment peu achalandées. Nous pourrions y vivre quelques temps. 

Il continue de faire très chaud (37º C en moyenne chaque jour), mais nous en profitons l’après-midi de notre arrivée pour aller explorer la Piazza dei Signori, le marché ancien et le Prato della Valle, une des plus grandes places d’Europe qui est entourée d’un anneau d’eau, 4 ponts et 78 statues. C’est magnifique! 

La ville ne semble pas tirer avantage de l’espace environnant le parc. On n’y retrouve aucune terrasse, aucun restaurant, aucun kiosque, c’est curieux. 

Nous mangeons (des raviolis aux crevettes, citron et fromage) sur la terrasse avec vue imprenable sur la ville et coucher de soleil. 

Jour 2, nous visitons deux lieux exceptionnels dont le Palazzo de la Regione, qui nous impressionne par son plafond en carène et son immense cheval de bois, l’Université de Padoue, le Duomo et le splendide Baptistère. Un arrêt obligé dans un petit restaurant de la Piazza delle Erbe pour y déguster deux pizzas, une Parmigiana (sauce tomate, fromage et aubergine) et l’autre delle Torre (sauce tomate, buffala, basilic et olives noires). 

Ensuite, nous nous rendons à la chapelle des Scrovigni, remarquable bien que moins impressionnant que la visite du matin. Repos en soirée. 

(Ci-haut, le premier baiser de l’histoire de l’art.)

Nous débutons le jour 3 avec un délicieux café Pedrocchi (avec menthe) au célèbre café du même nom, puis balade vers la Basilique de Saint-Antoine, très imposante par ses fresques dont elle est entièrement recouverte et ses reliques quelque peu macabres. On fait aussi l’oratoire. À Padoue, nous continuons à découvrir des saveurs de gelati : crème de 1947, myrtilles, citron et sambuca, orange, croquante della nonna et grenadilles. 

Ce soir, souper terrasse suivi d’un orage.