Le coin des flâneurs

De retour de Montpellier, arrêt de 48 heures à Paris, où je passe beaucoup de temps au Salon du livre. J'obtiens une carte d'invitation qui me permet d'assister à la réception organisée par la Délégation du Québec à Paris le jeudi et je reviens le vendredi comme simple visiteur. J'y fais de magnifiques rencontres et quelques retrouvailles. Je discute avec beaucoup d'éditeurs et d'auteurs. Une fois, alors que j'ai le dos tourné, Audrey Tautou passe à côté de moi et me sourit quand elle entend l'accent québécois. 48 heures à Paris, c'est trop court. Heureusement que j'y reviens trois semaines en mai ! Le Salon du livre de Paris (vraiment immense) est un événement auquel j'aimerais énormément participer à nouveau.

Un colloque sur les "Formes apocalyptiques du pouvoir et programmes apocalyptiques" est l'occasion pour moi de retourner à Montpellier. J'y retrouve à la fois la ville que j'ai connue et une ville qui a évolué. Les journées sont bien remplies par le colloque qui se tient à l'auditorium du Site Saint-Charles 2, une belle installation qui n'existait pas encore quand j'étudiais à l'UPV. Comme je loge à deux pas de la place de la Comédie, il est facile d'aller me balader à travers les rues que nous avons si souvent arpentées entre 2001 et 2003 avec notre regretté Henri. (J'ai justement gardé l'oeil ouvert mais je n'ai aperçu aucun braque Saint-Germain.) Le colloque a été l'occasion de rencontres très agréables et de discussions qui se sont poursuivies les deux premiers soirs au restaurant. Au Tire-Bouchon lundi (j'y mange un succulent gravlax de saumon suivi d'un pavé de veau) et au Chat Perché mardi (un vrai régal : t